La presse américaine nous apprend, comme si nous ne le savions pas, que les articles pyrotechniques de divertissement (fireworks) sont utilisés dans la construction de machines infernales destinées à tuer.
ABC news : http://abcnews.go.com/blogs/headlines/2013/06/feds-worry-about-july-4-fireworks-bombs/
Source FBI
Magasine Explosive : https://issuu.com/immags/docs/cbnw_xplosive_2017 page 24
On y apprend que la matière active provenant d’artifices de divertissement a été utilisée pour fabriquer la machine infernale de l’attentat de Boston.
Mais heureusement, Boston n’est pas en France et nos terroristes à nous utilisent le TATP « fabriqué chez nous, Mossieur ». Ca rassure.
Donc il faut et il suffit de réglementer la vente de l’acétone et du vernis à ongle, par décret n° 2017-1308 du 29 août 2017 relatif à la commercialisation et à l’utilisation de précurseurs d’explosifs, et tout va bien.
Pendant qu’on y est, réglementons aussi la vente des cocotes minutes et des bouteilles de gaz par décret relatif à la commercialisation et à l’utilisation d’objets confineurs d’explosifs.
Dormez braves gens.
Mais au fait, quid des inflammateur ?
Mais au fait, quid des dispositifs de tir à distance capables de faire démarrer une ceinture d’explosifs ?
Mais au fait, quid des poudres noires et/ou des compositions flash capables de faire exploser une bombonne de gaz ?
En bref… Quid des articles pyrotechniques de divertissement et de théâtre qui sont tout cela ?
Tout le monde sait qu’il est facile de faire entrer en fraude une ou deux tonnes de matière active dans un dépôt clandestin.
Bien sûr, le quasi-artificier qui fait ça ne pense pas à mal, il le fait pour vivre sa saison. L’administration qui, par principe, ne le connaît pas et ne souhaite pas mettre de frein à la petite entreprise d’activité secondaire tant les temps sont durs, oubliant au passage qu’elle encourage ainsi une concurrence déloyale sans créer d’emploi, n’engage pas les moyens, ou ne veut pas les engager, pour mettre de l’ordre dans cette situation aberrante.
Mieux si le quasi-artificier se fait piller son dépôt caché à l’administration… Celle-ci ne le saura jamais car il ne viendra surement pas se plaindre du vol d’explosifs laissés sans surveillance à la portée des terroristes demandeurs.
Heureusement qu’en France l’utilisation détournée d’artifices de divertissement ne vient à l’idée de personne. Même pas à celle d’une administration capable de contenir des nuages à l’extérieur de nos frontières. I
Il faut mettre fin à cette mascarade avant que l’apprenti jihadiste ne pille un dépôt clandestin pour fabriquer des bombes dans la cuisine à maman. Si ce n’est pas déjà fait.
Si c’est fait c’est trop tard… pour les civils pris au piège.