- Guide à l’usage des organisateurs de spectacles pyrotechniques
- Guide à l’usage des prestataires (voulant respecter les réglementations)
– COMPRENDRE ET S’APPROPRIER le formulaire de déclaration
Il ne faut pas confondre l’organisateur et le prestataire comme on pourrait y être tenté par le nouveau CERFA de déclaration de spectacle pyrotechnique
Ca s’fait pas
– L’APPEL D’OFFRES
Un spectacle pyrotechnique commence par un appel d’offres. Ses critères doivent être clairs et précis, c’est la condition préalable au choix d’un fournisseur sincère.
– RELIRE LA PROPOSITION COMMERCIALE
Trop souvent, votre fournisseur va enchérir sur les propositions de sa concurrence afin d’emporter le marché. Il utilise pour cela trois arguments
- Il est « Maitre » Artificier de niveau 2, ce qui ne veut strictement rien dire
- Il accompagne sa proposition d’adjectifs pompeux afin de démonter qu’il offre un spectacle grandiose
- Il noie l’aspect technique dans une série de données aussi fausses qu’invérifiables, avec l’apparence de la plus grande rigueur
Vous assurer des compétences réelles de votre interlocuteur et de la crédibilité de sa proposition commerciale n’est en réalité pas compliqué lorsqu’on relit
Il existe une méthode simple pour vérifier les quantités annoncées par votre fournisseur.
Tous les fournisseurs ne se valent pas. Nous vous donnons 20 clés pour bien le choisir.
Pour illustrer ces propos, nous vous présentons un exemple significatif. Bien qu’il datant de 2016, l’entreprise exerce toujours.
– La prestation corresponds elle au devis ?
Le fournisseur de votre spectacle vous a promis le plus beau feu d’artifices que vous n’aurez jamais vu. Pour un prix modique, vous en aurez plus que le concurrent, pourtant lui même fort alléchant. Mais en aurez vous pour votre argent ?
Nous vous proposons sous forme de conte quelques perles savoureuses (ici) relevées par le Laboratoire Art Lab dont la vocation est d’auditer les propositions commerciales, sur dossier et sur sites.
– ARTIFICIER OU MAITRE ARTIFICIER ?
La réglementation oblige le TIREUR à disposer d’un certificat de qualification AU TIR des artifices, et par surcroit d’un agrément, à la manière d’un permis de conduire.
Trop souvent, les artificiers le présentent comme un Certificat d’Aptitude Professionnelle lui permettant de s’établir. C’est faux
Ce certificat comporte deux niveaux, fort proches l’un de l’autre, qui permettent aux entreprises de séparer le Chef de la valetaille afin de préserver les privilèges.
Pour illustrer ce propos, le directeur du laboratoire Art Lab a croisé un jour le tireur d’une société renommée, qui réalise plusieurs spectacles de niveau 1 en saison. Quand ce dernier a su qu’il se trouvait en présence d’un niveau 2, formateur qui est plus est, il est resté sans voix… « Mais alors, vous êtes Maitre Artificier ? » . Et pourtant il n’est est sans doute pas moins bon sur le terrain.